L’agent, les fraudes, et la justice qui ferme les yeuxv-html
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Sauvé de la débâcle il y a une dizaine d’années, le Standard de Liège a retrouvé les honneurs du haut du tableau. Petit hic : le sauvetage a été salement entaché de délits, selon le ministère public liégeois. Fraude, blanchiment, sociétés écrans, hommes de paille et transferts douteux vont émailler la chronique judiciaire. Jusqu’à ce que les protagonistes de l’affaire, dont le principal, Licio D’Onofrio, ancien agent de Zidane, Deschamps, Henry, Ikpeba, Boksic ou Preud’homme, signent avec la justice belge des « transactions pénales » pour mettre fin aux poursuites. Hors-jeu dévoile le document qui valide cet accord, dont les termes restent secrets.v-html
Le droit belge prévoit une disposition toute particulière : la transaction pénale. C’est du donnant, donnant : la justice propose à l’auteur d’une infraction d’éteindre les poursuites à son encontre contre un paiement en monnaie sonnante et trébuchante. Autrement dit, l’auteur présumé d’une infraction achète son impunité et le ministère public belge, de son côté, s’assure de renflouer ses caisses. Il existe cependant des limites à cette négociation. L’infraction ne doit pas à être passible de plus de deux ans de prison. Et aucune atteinte grave à l’intégrité physique d'une victime ne doit figurer dans l’affaire.
Un système tentaculaire de fraude et de blanchiment
Ce type de transaction a permis à des détenteurs de grandes fortunes de se sortir d’ornières judiciaires inconfortables. Comme le milliardaire belgo-kazakh Patokh Chodiev, proche de milieux mafieux, ou le patron de la F1, Bernie Ecclestone, poursuivi par la justice allemande pour corruption. Ils ont payé respectivement 23 et 74 millions d’euros.
Dans le « dossier Standard de Liège », ce sont également des transactions pénales qui vont mettre fin aux poursuites contre les principaux protagonistes de l’affaire.
En 2014, dix ans après le début de l’enquête concernant le club, suspecté d’avoir été repris par des hommes d’affaires peu scrupuleux, plusieurs personnes inculpées ont déjà conclu des transactions pour éviter leur renvoi en correctionnelle. On apprend alors que les acteurs centraux de l’affaire sont en train de négocier pour en faire de même. En novembre 2015, tous les cadors du foot belge impliqués dans l’affaire ont négocié leur impunité. Le document révélé par Hors-jeu est l’arrêt de la Cour de cassation qui valide cette transaction pénale conclue entre la justice belge et cinq inculpés (trois hommes, deux sociétés) du dossier. Ces trois pages signifient officiellement que toutes les personnes morales et physiques inculpées ne feront jamais face à la justice pour les faits qui leur sont reprochés. Et qu’elles n’ont eu qu’à payer pour ça.
Parmi ces individus, on retrouve celui que la justice désigne comme la clef de voûte d’un système tentaculaire de fraude et de blanchiment, ainsi que son plus proche complice présumé.
S. R. : Reto Stiffler, le président qui n’en était pas un
Reto Stiffler fut officiellement le président du Standard de Liège à partir d’octobre 2000 jusqu’au rachat du club par un nouveau propriétaire à la fin de la saison 2011.
« Officiellement », car il n’est un secret pour personne qu’il n’a jamais été le vrai patron du club de bord de la Meuse. Il le reconnaîtra lui-même à mots à peine feutrés en 2006 : « Je ne m'occupe pas de la gestion quotidienne. C'est impossible en étant à Davos [en Suisse, où Stiffler a sa résidence et d’où il gère ses activités]. Pour diriger, il faut être sur place. C'est pour cela que Luciano D'Onofrio a été nommé vice-président. Il fait comme les autres présidents en Belgique », confie-t-il au quotidien belge « La Libre Belgique ».
Il restera basé dans les Alpes suisses tout le temps que durera sa présidence.
D’. L. et L.D. : D’Onofrio Licio (aka Lucien ou Luciano), le boss
Fils d’un immigré italien venu travailler dans les mines de la région liégeoise, dans l’ouest de la Belgique, Licio D’Onofrio est l’archétype du self-made-man. Même si son patrimoine reste difficile à établir, il est certain qu’il est aujourd’hui richissime. Et, accessoirement, un habitué des tribunaux.
D’Onofrio est aussi l’un des personnages les plus influents du football européen, et donc mondial. Il fut l’agent de Zinédine Zidane (aujourd’hui entraîneur du Real Madrid), de Thierry Henry (aujourd’hui le consultant sportif le mieux payé au monde) ou de Didier Deschamps (aujourd’hui sélectionneur de l’équipe de France). Encore maintenant, D’Onofrio tutoie le gratin des dirigeants du football planétaire.
Paradoxalement, la blessure qui brise sa (modeste) carrière de joueur (en premières divisions belge et portugaise) va marquer le début de son ascension dans le monde du ballon rond. Nous sommes au début des années 80 et Lucien D’Onofrio, 28 ans, part se soigner à Milan. Il devient conseiller sportif pour l’un des clubs de la ville, le prestigieux Inter Milan. Il se révèle très doué dans ce rôle et part en 1985 exercer ses talents au FC Porto, dans le nord du Portugal. D’abord chargé des relations extérieures, il devient manager général du club. En 1987, c’est sous sa gérance sportive que Porto remporte la plus prestigieuse compétition européenne : la Coupe des clubs champions, ancêtre de la Champions League. Licio D’Onofrio n’a que 32 ans.
L’agent n° 1 en Europe
Fort de son succès en tant que dirigeant, il se constitue rapidement un solide carnet d’adresses. Il a toutes les cartes en main pour réussir dans le métier d’agent auquel il se destine: entregent, contacts, connaissance du milieu et de ses codes, une réputation basée sur des résultats… Sans surprise, il devient en quelques saisons un agent très en vue. Peut-être l’agent le plus puissant d’Europe. A l’époque, la régulation du métier par la FIFA demeure extrêmement pauvre. Ce qui n’est de loin déjà plus le cas de Lucien D’Onofrio : en plus des stars internationales précitées, cet enfant de la classe ouvrière a désormais un réseau qui le rend pratiquement incontournable sur la place européenne.
Outre les superstars françaises, Lucien D’Onofrio compte dans son portefeuille des internationaux tels que le Croate Alen Boksic, le Nigérian Viktor Ikpeba, le Belge Michel Preud’homme (élu meilleur gardien du monde en 1994) ou encore le portier mythique de la sélection portugaise, Vitor Baia. Entre autres.
Une fois fortune faite, Luciano D’Onofrio fixe à nouveau, à partir de 1998, ses activités à Liège. Au Standard, l’un des clubs les plus populaires de Belgique mais qui n’a plus été champion depuis 1983. Le président du club, André Duchêne, cherche alors des investisseurs pour rendre au « matricule 16 » son lustre d’antan. L’enfant du pays D’Onofrio va répondre à cet appel. Dix ans après son arrivée, il réalise l’impossible : le Standard de Liège est redevenu champion de Belgique. Et deux fois d’affilée (en 2008 et 2009).
Pour y arriver, il fait jouer ses contacts et parvient à convaincre le milliardaire Robert Louis-Dreyfus (R. L.-D.) d’injecter avec lui de l’argent chez les « Rouches ». Il s’agira de plus de 35 millions d’euros dont 90 % investis par « R. L.-D. » et 10 % par D’Onofrio. Dans la plus grande discrétion en ce qui concerne le second.
L’opacité chevillée au corps
En effet, dès 1999, Lucien D’Onofrio investit dans le club et s’occupe directement de ses affaires mais son nom n’apparaît directement ni dans l’actionnariat du club, ni dans l’organigramme, jusqu’en 2004. Comment y parvient-il ? Et pourquoi agit-il de la sorte ? Voici l’explication : en tant qu’agent de joueur, il ne pouvait pas cumuler cette fonction et une activité officielle au sein d’un club, histoire d’éviter les conflits d’intérêts. Mais l’homme d’affaires va trouver des artifices pour contourner ce type d’obstacle.
Quant à ses investissements dans le Standard, ses injections de capital ont en grande partie été effectuées via une société écran. Une société filiale d’une autre société écran, elle-même impliquée dans des opérations frauduleuses liées à des transferts de joueurs à la fin des années 90, les fameux transferts frauduleux de l’OM. Transferts pour lesquels l’ex-agent a été condamné à de la prison ferme par la justice française.
A partir du milieu des années 90 et jusqu’à la transaction pénale de 2015, il sera en fait condamné dans plusieurs dossiers ayant tous pour fil rouge des fraudes liées à ses activités footballistiques et impliquant des sociétés écrans.
International Agency for Marketing : la pièce centrale d’un système de fraude institutionnalisé
Dans la sombre affaire dite de la caisse noire du SC Toulon (près de 13,6 millions de francs – environ 2millions d’euros – détournés lors de transferts), il est condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à un an de prison avec sursis et à une amende pour faux, usage de faux et abus de confiance. Le condamné y est qualifié par le procureur général de « spécialiste de fourniture en fausses factures », fournies par IAM. IAM pour International Agency for Marketing, une société offshore basée administrativement au Liechtenstein et dont la justice française a prouvé que le bénéficiaire économique n’était autre que Luciano D’Onofrio. Nous sommes en 1995.
IAM apparaît ensuite dans le procès des transferts frauduleux de l’Olympique de Marseille. Cette affaire concerne des transferts effectués par le club phocéen entre 1997 et 1999. Des transferts très en vue, puisque les cas du champion du monde Christophe Dugarry et de l’avant-centre star de l’OM, Fabrizio Ravanelli, sont dans le collimateur.
Ces transferts ont donné lieu à des « majorations frauduleuses », selon les termes mêmes du jugement. Le montant des transferts était gonflé et une partie de ces excédents reversée frauduleusement aux joueurs. Une rémunération occulte qui permettait aux dirigeants d’offrir des salaires moindres aux joueurs et donnait donc au club le moyen de payer nettement moins de cotisations fiscales et sociales. Au passage, les intermédiaires – au premier rang desquels se trouve Luciano D’Onofrio – prenaient leur part du gâteau.
C’est la société IAM qui récupérait les montants frauduleux et les rétrocédait sous la forme de commissions illicites.
Un système de fraude qui vaudra à Luciano D’Onofrio de se voir infliger, en juin 2006, deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, 200 000 € d’amende et deux ans d’interdiction d’exercer une activité liée au football en France. Sa condamnation dans ce dossier devient définitive en octobre 2008, après que son pourvoi en cassation a été rejeté.
Parmi les autres condamnés de cette affaire, on retrouve de vieux comparses de D’Onofrio : Rolland Courbis, ancien entraîneur de l’OM (deux ans de prison ferme), et le milliardaire Robert Louis-Dreyfus (dix mois de prison avec sursis).
Kick International Agency et Alalunga Anstalt Vaduz : les écrans
C’est donc avec l’inculpation de Luciano D’Onofrio qu’éclate l’affaire du sauvetage et des transferts douteux du Standard. Ce 22 juin 2011, son plus proche complice présumé et trois de ses sociétés sont également inculpés. Parmi celles-ci, une autre vieille connaissance : International Agency for Marketing. Une partie de l’argent des transferts frauduleux de l’OM qui y a transité est soupçonnée d’avoir été blanchie lors des injections de capital effectuées par D’Onofrio dans le club liégeois et dans des opérations immobilières.
Cette société n’est pas reprise dans l’arrêt de la Cour de cassation de Belgique, car elle n’est pas concernée par cette transaction pénale. En revanche, deux des sociétés écrans de la galaxie D’Onofrio sont nommément citée s: Alalunga Anstalt Vaduz et Kick International Agency.
Alalunga Anstalt Vaduz
Alalunga Anstalt Vaduz est, comme IAM, une société de droit du Liechtenstein. Mais son siège est sis à Lugano, en Suisse. Elle a été inculpée car soupçonnée d’avoir été utilisée comme écran pour des transactions douteuses, notamment de blanchiment de commissions occultes via des investissements immobiliers.
Cette société est propriétaire de la bâtisse où Luciano D’Onofrio a élu domicile, dans le centre de Liège : un somptueux hôtel particulier du XVIIIe siècle, revu et corrigé par l’architecte Charles Vandenhove, un des architectes belges les plus importants de ces dernières décennies.
La société détient également trois immeubles de rapport, qui sont, ou ont été, habité par des proches de l’ancien homme fort du Standard.
Kick International Agency
Kick International Agency est, elle, une société des Pays-Bas. C’est via Kick International Agency que plus de 3,5 millions d’euros injectés dans le Standard entre 1999 et 2002 ont été versés à Luciano D’Onofrio, si l’on en croit la démonstration de l’instruction.
Et qui est devenu l’actionnaire unique de cette société à partir du 28 mai 1998 ? La sulfureuse International Agency for Marketing… Et quand ? Le 28 mai, soit à peine trois jours après l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires du Standard durant laquelle Robert Louis-Dreyfus et Lucien D’Onofrio ont présenté le sauvetage du club. Intéressante coïncidence.
Par ses investissements, la société Kick International Agency est actionnaire minoritaire du club de Sclessin à hauteur de 10 %. Ces parts ont été saisies à titre conservatoire, juste avant la revente du Standard à un nouveau propriétaire.
Une revente conclue le 23 juin 2011, autrement dit… le lendemain de l’inculpation de Luciano D’Onofrio, de trois de ses sociétés et de celui que la justice désigne comme son prête-nom : Maurizio Delmenico.
Ce personnage a bien été inculpé pour faux, usage de faux et blanchiment en même temps que Luciano D’Onofrio dans le dossier Standard. Comme ce dernier, il a préféré monnayer une transaction pénale plutôt que de faire face au tribunal correctionnel. Il figure dès lors dans l’arrêt de la Cour de cassation.
D.M.S. ou M.D. : Maurizio Delmenico, le prête-nom
S’il a été démontré par l’instruction qu’il en était le bénéficiaire de facto, le nom de Luciano D’Onofrio n’apparait cependant officiellement dans aucune des trois sociétés dont il est ici question. Par contre, un nom revient systématiquement : celui de Maurizio Delmenico.
Dans les structures des sociétés écrans de la galaxie D’Onofrio, cet homme est aussi omniprésent que Lucien D’Onofrio est discret.
Qui est Delmenico ? Un homme d’affaires, agent fiduciaire, réviseur d’entreprises, administrateur de plusieurs dizaines de sociétés et… agent de joueur agréé par la FIFA. Il est basé à Lugano, en Suisse. La Suisse, considérée comme l’épicentre bancaire de toute « l’affaire Standard de Liège ».
La justice liégeoise a par exemple réussi à y retrouver la trace de flux financiers, à hauteur de 1,7 million d’euros, soupçonnés d’être liés à des commissions illicites perçues par Luciano D’Onofrio via le système bancaire helvète.
Ces fonds auraient ensuite aussi été blanchis lors du sauvetage du Standard entre 1999 et 2002. C’est déjà en Suisse (et plus particulièrement sur un compte de la Corner Banca de… Lugano) qu’une commission occulte de plus de 800 000 € sur le transfert de Fabrizio Ravanelli à l’OM avait été versée à… IAM. Société dont l’administrateur n’est autre que Maurizio Delmenico lui-même.
Comme l’a brillamment illustré une enquête de David Leloup (pour le journal « Le Soir »), « M.D. » est l’administrateur d’au moins une dizaine de sociétés écrans de la galaxie offshore échafaudée par lui et par Luciano D’Onofrio. Il y est l’homme de paille de ce dernier, son prête-nom.
Depuis sa condamnation dans le procès OM, Luciano D’Onofrio n’est plus habilité à officier comme agent de joueur ? Qu’à cela ne tienne, Maurizio Delmenico est devenu lui-même agent agréé par la FIFA. A ce titre, il peut le cas échéant servir de façade aux activités d’intermédiaire de l’ombre de Luciano D’Onofrio lors de transferts.
Dans son réquisitoire, le parquet de Liège pointe, outre les cas Ravanelli et Dugarry, au moins sept autres transferts qui auraient ainsi permis à Luciano D’Onofrio de toucher des commissions frauduleuses. Il s’agit des transferts d’Alen Boksic, Dimas Teixeira, Vitor Baia, Sergio Conceiçao (star internationale qui finira sa carrière… au Standard), Jean-Jacques Missé-Missé, Filip De Wilde et de l’entraîneur Robert Waseige (à la tête de l’équipe nationale belge lors de la Coupe du monde 2002).
Epilogue : la mission princière, Anderlecht et le prestige
Une certitude : Luciano D’Onofrio est un génie du montage financier, condamné à plusieurs reprises, jamais emprisonné pour ses délits financiers, et qui ne semble avoir jamais changé sa manière d’opérer dans le foot-business.
Et sa dernière inculpation n’a apparemment pas terni sa réputation dans le milieu : Lucien D’Onofrio y reste un personnage très sollicité. Au point qu'on le voit collaborer étroitement avec le plus grand rival historique du Standard : le Royal Sporting Club d’Anderlecht, 33 fois champion de Belgique et trois fois vainqueur en Coupes d’Europe.
Moins de quatre ans plus tard, les Mauve et Blanc doivent à leur nouvel « agent privilégié » (selon les mots du communiqué officiel du club bruxellois) les arrivées de Steven Defour, de Porto, ou encore les emprunts de Marko Marin à Chelsea et de Rolando à Porto. Ce dernier filera ensuite à l’OM. Les réseaux de la galaxie D’Onofrio fonctionnent toujours bel et bien.
En mars 2015, lors d’un dîner de gala organisé par le Sporting, le compte officiel du club poste sur les réseaux sociaux une photo qui suscitera moult commentaires. Alors qu’il n’a toujours pas de fonction officielle, Luciano D’Onofrio trône au milieu des convives, entre le président du club et son bras droit.
A la même période, un autre événement, pas directement lié au football celui-là, illustre combien le prestige de cet homme de l’ombre n’a pas pâti de ses déboires judiciaires.
Du 21 au 27 mars 2015, une mission princière économique est emmenée au Qatar et aux Émirats arabes unis. A sa tête, la princesse Astrid de Belgique, sœur du roi Philippe. Dans ses bagages, elle emmène plusieurs dirigeants d’entreprise désireux de vendre la Belgique et leurs produits au Moyen-Orient.
Parmi les entreprises représentées, la très florissante société pharmaceutique Mithra. Cette société choisit d’étoffer sa délégation avec un consultant de choix, qui a de très bons contacts dans la région : Luciano D’Onofrio. Il figure d’ailleurs sur la brochure officielle de la mission princière et confiera à la presse avoir conclu plusieurs contrats à cette occasion.
Ainsi, les lendemains de « l’affaire Standard » semblent être des lendemains qui chantent pour Luciano D’Onofrio : prestige intact, un rôle de choix au sein du club le plus riche de Belgique, pas de condamnation…
Enfin, pas de condamnation, ce n’est pas tout à fait exact. A bien y regarder, l’arrêt de la Cour de cassation « condamne » tout de même « D’. L. » et son acolyte :
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