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lundi 13 mars 2017

Rotation des effectifs : Paris St-Germain en ligne avec les grands
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La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES a été publiée en mars 2012. Pour célébrer le cinquième anniversaire du titre, nous avons classé les 54 clubs toujours présents dans le big-5 lors des cinq dernières années en fonction du nombre de joueurs utilisés dans des matchs de championnat. À un extrême, Genoa a aligné 137 joueurs différents ! Cette valeur n’est que de 55 joueurs à Athletic Club Bilbao, Bayern Munich et Borussia Mönchengladbach.
Huit des onze équipes toujours présentes dans le big-5 ayant aligné plus de 100 joueurs en championnat depuis mars 2012 sont italiennes. Ce résultat reflète l’approche très spéculative du marché des transferts privilégiée par les clubs de la Péninsule. La première place en Ligue 1 de Nice et Stade Rennais (91 joueurs) est par contre plutôt liée au grand nombre de joueurs issus du centre de formation lancés dans le bain du football professionnel.
Parmi les équipes ayant aligné le moins de joueurs, nous trouvons de nombreuses équipes très bien organisées et performantes. Parmi elles, il y a notamment Bayern Munich (55 joueurs), Paris St-Germain (64), Real Madrid (aussi 64), Arsenal (65) et Barcelone (66). La Lettre présente également le joueur par équipe ayant disputé le plus de minutes en championnat lors des cinq dernières années. En tête de classement on trouve le gardien de St-Etienne Stéphane Ruffier (16'650 minutes).

Nombre de joueurs différents alignés en championnat (du 01/03/2012 au 02/03/2017)

Clubs toujours présents dans le big-5 lors des cinq dernières saisons
[Max:] Joueur ayant disputé le plus de minutes de jeu avec le club concerné





mercredi 1 mars 2017

ON REFAIT LE MATCH

On refait le matchv-html
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Les animations sont particulièrement prisées des managers et de leurs adjoints. Elles servent à peaufiner les détails de leur alignement, au mètre près. Un travail méticuleux, protégé comme des stratégies militaires. Car ces détails révèlent aussi bien les forces que les faiblesses des équipes. Dès lors, l’obtention de ces images confidentielles (1) était assortie d’un deal : pas question, par exemple, de révéler les noms des équipes représentées ici. Qu’importe. L’œil expert de Damien Comolli ancien directeur sportif de Tottenham, Liverpool et Saint-Étienne, aujourd’hui consultant, nous en apprend déjà beaucoup.v-html




















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<div class="player-unavailable"><h1 class="message">Une erreur s&#39;est produite.</h1><div class="submessage"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=PrHpbku9DNk" target="_blank">Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com</a>, ou activez JavaScript dans votre navigateur si ce n&#39;est pas déjà le cas.</div></div>
Premier constat, pour Damien Comolli : « De nombreux paramètres de jeu sont identifiés et mesurés dans cette reproduction de match. Le long des lignes extérieures apparaissent les distances en temps réel entre les différentes composantes de l’équipe. »
« La coordination des déplacements est essentielle. Avec ce type d’analyse, le manager peut se rendre compte si l’un de ses défenseurs a commis une erreur » - Damien Comolli
Compacité du bloc-équipe
Ces données permettent de définir l’état du bloc-équipe. Il est basé sur le principe que plus une formation est compacte, plus elle est difficile à battre. « Dans l’animation, on voit évoluer les distances entre chaque ligne et entre la défense et l’attaque. Idem dans la largeur. La distance entre chaque défenseur permet d’évaluer les opportunités de passe. Si les défenseurs sont proches, l’adversaire aura moins de solutions. » Dans l’idéal, la distance moyenne entre les défenseurs à la hauteur des 16 mètres doit être de 10 mètres, soit 30 mètres entre les deux latéraux. « L’objectif est de couvrir au mieux l’ensemble de la surface de réparation. Ce type de mesure est très prisé. C’est le moyen le plus scientifique pour mesurer la compacité du groupe. » En cas de match raté, ces conclusions peuvent influencer le contenu de l’entraînement dans les jours qui suivent, avec des mises en situation destinée à gommer les erreurs.
L’entraîneur peut également juger de la discipline de sa ligne arrière (ligne rouge) où, comme dans un ballet, l’improvisation peut coûter cher : « La coordination des déplacements est essentielle. Avec ce type d’analyse, le manager peut immédiatement se rendre compte si l’un de ses défenseurs a commis une erreur, ou encore dans quelle situation il a pris une mauvaise décision », continue le consultant.
Limiter les espaces
Le rectangle bleu indique la surface couverte par les défenseurs. « Lorsqu’elle devient plus importante, il peut y avoir danger. Les défenseurs sont éloignés les uns des autres, ce qui offre des intervalles pour les attaquants adverses », signale Damien Comolli. L’animation montre clairement le changement d’attitude en fonction de la situation de jeu. « En phase d’attaque, les défenseurs bleus ouvrent le jeu et le rectangle prend de l’importance. Mais lorsque le ballon est perdu et qu’ils doivent reculer, les défenseurs se rapprochent pour limiter les espaces. »
« Dans ce cas de figure, l’entraîneur peut très bien expliquer pourquoi le joueur n’a pas marqué lors du dernier match » - Damien Comolli




















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<div class="player-unavailable"><h1 class="message">Une erreur s&#39;est produite.</h1><div class="submessage"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=Tw9B7TvxUXQ" target="_blank">Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com</a>, ou activez JavaScript dans votre navigateur si ce n&#39;est pas déjà le cas.</div></div>
Identifier les espaces
Ces données quasi chirurgicales sont aussi également très utiles en phase d’attaque. « Si l’on se met dans la peau du coach bleu, la distance entre les défenseurs blancs permet de comprendre les opportunités qui se sont présentées. Ici, l’entraîneur pourrait expliquer à son attaquant que la distance entre le 19 et le 21 était importante mais qu’il n’a pas su en profiter. Et, surtout, lui expliquer ce qu’il a fait de faux. »
Optimiser les courses offensives
Pour le staff, il est aussi possible d’effectuer un travail individuel plus poussé. Ici, cela semble être le cas pour le 9 bleu, qui laisse derrière lui une traînée représentant ses déplacements. « Dans un tel cas de figure, l’entraîneur peut très bien expliquer, par exemple, pourquoi le joueur n’a pas marqué lors du dernier match. Il peut discerner ses erreurs de placement à certains moments clés ou des déplacements erronés lorsque le ballon était dans une certaine zone. Pour que le joueur intègre au mieux la phase de jeu, il est aussi possible de superposer des images vidéo à l’animation graphique. »

(1) Merci à Prozone qui nous les a fournies en exclusivité. ProzOne étudie plus de 10 000 matchs par saison, au profit de 350 clubs, dans le monde entier

Neymar vs Ronaldinho - Santos 4 x 5 Flamengo (27/07/2011)